Parler “positif” quand on est parent: Transformer notre perception pour transformer notre réalité
Quand on est parent… on navigue entre de super moments et beaucoup de difficultés. Et dans tout cela, je me suis rendue compte que tous les mots négatifs dans lesquels on nous fait baigner ne m’aident pas beaucoup…
Tunnel du soir, terrible two, crise d’adolescence ou encore charge mentale, au secours… ça me donne plus envie de prendre mes jambes à mon cou et fuir ce rôle de parent qui est déjà bien difficile !
Pourtant, ces mots sont entrés dans notre langage quotidien et je suis persuadée qu’ils influencent beaucoup la manière dont nous vivons notre rôle de parent. Sans même nous en rendre compte, ces expressions teintées de négativité façonnent nos perceptions, nos attentes et, in fine, nos expériences avec nos enfants.
Et si ces mots ne faisaient qu’ajouter à nos frustrations et nos angoisses ? Et si, en changeant notre vocabulaire, nous pouvions changer notre expérience de la parentalité ? Je trouve qu’il est intéressant de prendre un peu de recul sur ce point… et j’essaie de le faire en même temps que vous à travers 2 exemples: le tunnel du soir et la charge mentale pour regarder les choses autrement, d’une manière un plus adaptée et positive aussi bien pour moi que mes enfants.
1. Le “Tunnel du Soir” : Un Moment de Connexion
Le “tunnel du soir” est une expression souvent utilisée pour décrire la période entre la fin de la journée et le coucher des enfants. Il évoque une sorte de passage obligatoire, une série de tâches à accomplir dans un temps limité, avec une énergie qui s’épuise rapidement. Les devoirs à superviser, le dîner à préparer, le bain à donner, l’histoire du soir à raconter… Tout cela s’accumule et crée une sensation de pression intense. Tu m’étonnes ! Le mot tunnel, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, il évoque l’obscurité, l’absence de lumière et de joie. Je ne vais pas m’éclater dans les tunnels perso, et ce n’est pas là que j’aime bien amener mes enfants en fin de journée!
Il n’est pas rare de voir des parents appréhender cette période de la journée, ressentant une sorte de course contre la montre et tout le monde beaucoup plus stressé…
Mais si nous changions notre façon de voir ce moment ? Si, au lieu de le percevoir comme un tunnel sombre, nous le voyions comme une occasion unique de connexion avec nos enfants ? Oui, il y a des tâches à accomplir, et c’est souvent fatigant. Je le sais, je passe par là tous les soirs aussi. Mais si ce moment était en fait le seul moment de la journée où nous avons l’opportunité de passer du temps avec eux, de leur montrer que nous sommes là pour eux et de les aimer?
Personnellement, je préfère me laisser porter par ces mots et cette intention positive. Et je suis certaine qu’en changeant notre perspective, nous transformons notre expérience tout simplement. Plutôt que de voir ces tâches comme une série de corvées, nous pouvons les considérer comme des moments pour créer des souvenirs, même fugaces. Ce n’est peut-être que 2, 5, ou 10 minutes au milieu de tout le reste, mais si ces minutes sont remplies d’amour, de patience, et d’attention, elles auront un impact bien plus grand que leur simple durée. Si, pendant que je prépare à manger, je me dis que je suis en train de les aider, pour les nourrir, les aider à bien grandir… tout devient différent.
Cela ne signifie pas que tout sera toujours parfait. Certains soirs seront plus difficiles que d’autres, et c’est normal. Mais en choisissant de voir ce moment comme une chance de connexion plutôt qu’une corvée, nous changeons la dynamique de la soirée, pour nous comme pour nos enfants.
J’ai fait la même chose pour charge mentale, un mot lourd et écrasant… et je me suis intéressée à la gestion et au leadership. Cela m’a aidé à comprendre que tout cela est avant tout un travail d’équipe, c’est plus fun aussi ! Idem pour le “terrible 2”, je n’ai pas eu envie de passer un an avec cette image de mon fils… quelle horreur… Entre 2 et 3 ans, je préférais le voir comme un petit aventurier, prêt à tout explorer ! et moi d’être là pour lui de l’accompagner, le guider et me rappeler de constamment le protéger au cours de ce processus. Je préférais sincèrement me lever avec cet état d’esprit plutôt que de me laisser submerger par un “enfant terrible”…. il est pétillant, joyeux et plein d’énergie. C’est bien plus beau pour moi et pour lui !
Un autre exemple de ces termes négatifs est la “charge mentale”. Ce concept, popularisé ces dernières années, désigne l’ensemble des tâches invisibles que les parents – souvent les mères – portent en permanence dans leur esprit : la planification des repas, le suivi des rendez-vous médicaux, l’organisation des activités des enfants, et bien plus encore. Le terme “charge” lui-même évoque un fardeau, quelque chose de lourd et d’écrasant.
En changeant les mots que nous utilisons pour décrire notre réalité, nous changeons non seulement notre perception de celle-ci, mais aussi la manière dont nous la vivons. Et je suis aussi persuadée qu’en choisissant ce type de mots positifs plus positifs, c’est aussi donner à nos enfants l’exemple d’une attitude constructive face aux défis de la vie.
Si vous aussi, vous souhaitez changer votre perspective et que je vous montre comment j’ai fait, n’hésitez pas à me contacter. Je me ferai un plaisir de vous accompagner !
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