Je vais avoir un enfant : 4 super trucs que j’aurais vraiment voulu savoir avant de devenir parent!
Aujourd’hui, je vous partage les 3 choses qui m’ont le plus aidées et
que j’aurais voulu le plus savoir avant d’accueillir mes enfants
Voilà, parent… Une immense aventure commence! Bientôt dans la peau d’un Indiana Jones… avec un cadre idyllique et des rencontres fantastiques au milieu des trappes, des embuches et plein de surprises! Et comme Indiana, nous allons devoir user de nos multiples capacités, pour affronter plein de courage cette aventure! 🙂
Alors voici 4 super trucs qui m’ont le plus aidés et que j’aurais vraiment voulu savoir avant d’être parent.
1. C’est un beau trésor qui en vaut la peine!
Quand Indiana Jones part à l’aventure, il n’a pas toutes les clés en mains. C’est un peu pareil quand on est parent. Comme lui, on va passer par des super moments, et des moments aussi très très difficiles… Ce qu’il faut garder à l’esprit: à la fin, ça en vaut vraiment la peine! Car oui, en tant que parents, nos enfants ont une place très chère et nous voulons leur donner le meilleur.
Voici le plus important dont nos enfants ont besoin et qui doit nous guider :
– les soins de base, l’encadrement et la stabilité
– l’amour et l’affection pour bien se sentir en sécurité et se développer
– la stimulation pour découvrir qui ils sont, vibrer et s’épanouir selon leur propre potentiel et leur unicité !
Bien sûr, c’est un travail important qui se fait au fur et à mesure, comme un oiseau qui crée son nid et vient le renforcer petit à petit. Et surtout, il n’y a pas de recettes magiques! Chaque famille, c’est comme des maisons. Même si elles peuvent se ressembler à l’extérieur, elles seront toujours différentes à l’intérieur. Chacun le fera un peu à sa sauce et ajustera au fur et à mesure! Et vous verrez, vous n’êtes pas seul pour le construire: votre enfant est aussi là pour vous montrer et vous partager ce dont il a le plus besoin et envie, même quand il est tout bébé!
2. Avoir des “guts” comme Indiana Jones
Gardez votre courage, vous pouvez le faire! Il y aura forcément des moments de doute, de vide, de crise… Tout cela peut nous décourager, mais c’est normal de les vivre. Cela fait partie de l’aventure. Plutôt que de les voir comme des obstacles impossibles à surmonter, il est intéressant de les voir comme des signes pour nous aider à les dépasser et en même temps grandir, s’améliorer.
Dans ces moments surtout, attention à l’entourage! Écoutez ce qui vous fait du bien et laissez tomber tout le reste. La bienveillance c’est l’aspect numéro 1. “Ah, bon tu fais ça?”, “Vraiment, il faut faire attention à ça”, “moi, mon enfant il dormait tout de suite”, “j’ai toujours été hyper attentionnée”, “à mon époque, c’était pas comme ça” …
Ça n’a même pas commencé que l’on nous coupe souvent l’herbe sous les pieds. Pas eu le temps d’un peu tester, expérimenter, il y aura toujours autour de vous quelqu’un qui sera mieux faire, qui vous dira que vous vous y prenez mal ou que vous ne savez pas comment faire. Et faites doublement attention, car cette personne peut être très proche de vous, dans le couple ou encore pire: vous-même! “Je suis nulle”, “je ne sais pas faire”, “je vais jamais y arriver” et le pire du pire: la COMPARAISON. Au secours! Car il y aura toujours un parent qui semblera mieux faire, qui aura une longueur d’avance ou fait ce à quoi vous n’avez jamais pensé.
Personnellement, le mot “injonction” ne faisait pas vraiment partie de mon vocabulaire mais après j’ai compris… C’est une course incroyable à “fais mieux”, “ne fais pas ça”, ‘tu aurais dû”, … moi, qui ai un peu tendance à être perfectionniste, j’avais l’impression de ne jamais assez bien faire à certains moments.
Et parfois, on peut être tellement submergé que l’on perd tout sens de responsabilité. Prenons un exemple très simple qui arrive très fréquemment: le bébé se réveille la nuit et vous dormez peu. Au bout de quelques semaines, vous êtes à bout, vous entendez tous les meilleurs conseils du monde, vous vous êtes disputé-e, énervé-e…
Dans ces moments-là, repartons donc au point numéro 1: DE QUOI EST-CE QUE MON ENFANT ET MOI AVONS BESOIN? Pour certains, ce sera peut-être un aménagement des horaires, des micro-siestes ou des activités qui vous aident à vous reposer, vous ressourcer… Pour d’autres, un voyage pour être totalement dans sa bulle, sans stress, ni horaires… Pour d’autres, des balades avec des amis dans la nature pour prendre l’air plutôt qu’un repas qui peut être fatigant. Chacun a sa solution, certaines personnes vont y arriver de manière assez instinctive, d’autres personnes auront besoin d’être informés, de lire ou d’autres auront besoin d’être accompagnés. Le rôle de coach peut justement être là pour en discuter et vous aider à prendre le recul nécessaire pour y arriver.
3. Se sortir des situations de danger et savoir rebondir !
Pour terminer, je voudrais dire: munissez-vous d’un ou deux outils au départ! Quand Indiana est dans des situations compliquées, il a toujours son lasso. Avoir quelques outils dans la poche, comme la gestion des émotions, les techniques de communication, les phases de développement de l’enfant et la construction de son cerveau, peut vous aider dans pas mal de situations. Certaines personnes peuvent aussi rester bloqués dans l’aspect connaissances, et c’est très important de savoir les mettre en pratique en travaillant aussi sur le savoir-faire
La pyramide des besoins est là pour nous guider:
- EN PREMIER: les besoins de base: dormir (être reposé), manger, boire et les autres besoins physiologiques
- ENSUITE: se sentir en sécurité, et là nous sommes les premiers à pouvoir créer un cadre solide, ce cocon pour que nos enfants se sentent bien au chaud et entourés
- ENFIN: l’affection, l’appartenance, l’estime et le sentiment d’accomplissement.
Nos enfants passent par plusieurs phases de développement et leurs besoins peuvent varier selon les moments de la journée, donc ce changement de perspective peut nous aider pour sortir de la position de parent “bloqué”, “inquiet”, “à bout” et essayer de voir une autre solution.
Par exemple, dans le cas du parent qui se sent découragé face aux écrans. Voici quelques questions qu’il pourrait se poser à la lumière des besoins de l’enfant: Que se cache derrière ce temps d’écran? Est-ce le besoin de se “déconnecter” d’une journée compliquée, fatigante? Ou au contraire de se “connecter” à d’autres choses? De voir autre chose, se ressourcer, se distraire, créer? Si, pour ce parent, l’écran n’est pas la solution, comment pourrait-on remplacer le besoin qui se cache derrière l’écran par autre chose?
Dans ce cas-là, le parent peut trouver par lui-même ou avec l’appui d’une autre personne ou d’un professionnel quelques options qu’il va pouvoir proposer à ses filles. Je suis sûre que quelques idées vous viennent déjà en tête car c’est plus facile quand on a un peu de recul!
Cette technique: “PAUSE, JE REGARDE, QUEL EST LE BESOIN?” est très utile dans les autres situations également. Par exemple, pour le parent qui rencontre des difficultés lorsque son enfant rentre de l’école, il peut se demander quel est le besoin de mon enfant à ce moment donné? En regardant la situation sous un autre angle, il pourra peut-être voir tout simplement que l’enfant a faim et est fatigué. Il a besoin de recharger les batteries après avoir été loin de son cocon pendant une longue journée.
On retient donc prendre encore un peu de distance ou de hauteur face à la situation, pour comprendre et pourvoir répondre au réel besoin de l’enfant dans la situation donnée.
4. Avoir les bons outils pour aider l’enfant à traverser ses émotions
Ben Indiana Jones lui aussi il flippe… Les émotions, c’est pas facile! Et pour les enfants, c’est souvent la tempête!!!
J’utilise le mot tempête plutôt que crise, car l’image de la tempête nous rappelle que c’est passager. Dans ces moments-là, il est important d’aider l’enfant à nommer l’émotion qu’il traverse car cela va l’aider à nommer ce qu’il vit. Même si l’on n’a pas vraiment envie de rentrer dans ce tunnel, les émotions sont normales et sont là pour nous montrer quelque chose, comme un guide. Les accueillir nous permet de comprendre plus rapidement ce que l’on vit.
Est-ce de la peur? De la colère? De la tristesse?
Pour l’enfant, il est difficile de pouvoir le faire par lui-même, encore plus quand il est petit car son cerveau n’est pas encore assez développé. Tout simplement, il ne pas de toujours le faire par lui-même. Comme pour manger des pâtes, il a besoin de vous pour les préparer! En tant que parent, nous jouons en effet un rôle clé, comme régulateur des émotions de l’enfant. J’aimais bien utiliser l’image de l’aiguilleur du ciel qui capte ce qu’il se passe dans l’air ou du porte avion pour rappeler que nous sommes là quand notre enfant a besoin de se poser. Au plus, on peut aider l’enfant à identifier et nommer ces émotions au plus cela va l’aider à retrouver sa sérénité.
Comment le faire facilement?
Si on prend le cas du bébé par exemple qui se jette par terre. Dans ce cas précis, le bébé est très frustré car il avait mis ses chaussures, mais sa maman les lui enlève car il n’avait pas de pantalon. Sa maman lui enlève donc ses chaussures, qu’il était si fier d’avoir mis tout seul, pour pouvoir lui glisser son pantalon. Pour le bébé, se jeter par terre à ce moment donné est une manière d’exprimer sa frustration, sa colère peut-être. Le premier réflexe serait sûrement de dire “Mais, enfin, qu’est-ce que tu fais, arrête de te jeter par terre!”. Ça peut sûrement nous agacer, surtout si l’on est pressé et que l’on doit sortir rapidement… Mais dans ces moments-là, prendre 2 minutes pour essayer d’identifier les émotions peut aider à régler la situation plus facilement. Posez simplement des mots sur la situation, sans aucun jugement: “Je vois que tu es en colère. Tu avais mis tes chaussures tout seul et j’ai dû te les enlever pour pouvoir glisser ton pantalon. Et oui, c’est un grand travail de mettre ses chaussures tout seul. Alors on va mettre le pantalon pour pouvoir vite remettre les chaussures!” De parler des émotions peut aider l’enfant à se sentir réconforté et se calmer. Même un bébé traverse des émotions très fortes et a besoin de les exprimer. Nous sommes là ensuite pour mieux le guider. Dans ce cas précis, cela montre aussi au parent que l’enfant a grandi et a acquis de nouvelles compétences: ouah, s’habiller, seul! C’est un grand pas et un signal pour nous montrer que maintenant, on peut lui expliquer les différentes étapes pour s’habiller et savoir ensemble que les chaussures se mettent en dernier, après le pantalon!
Aider les enfants à accueillir leurs émotions n’est pas toujours aisé. Moi j’ai adoré le livre de Daniel Siegel “Le Cerveau de votre enfant” qui m’a beaucoup aidé. Je reviendrais sur ce sujet dans un prochain article pour vous partager ce qui m’a le plus inspiré
En attendant, j’espère que ces 4 clés vous ont aidé. Et si vous avez envie d’en parler, je vous propose de nous rencontrer pour en discuter et nous verrons ensemble et, si c’est le bon moment pour vous, comment je peux vous aider.
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Au plaisir de vous rencontrer,
Laurene, New York, 16 mars 2023